En cohérence avec les recommandations médicales, cette campagne vise à sensibiliser les personnes concernées à l’importance du maintien des activités quotidiennes, personnelles ou professionnelles. L’objectif ? Poursuivre le travail de déconstruction des idées reçues en encourageant les personnes qui souffrent du dos à continuer à vivre normalement… Et en installant cette idée toute simple : pour que le mal de dos s’arrête, mieux vaut ne pas s’arrêter.
« Mal de dos, le bon traitement c’est le mouvement », le premier volet du programme de sensibilisation de l’Assurance Maladie, a déjà porté ses fruits : en 2017, près de 7 personnes sur 10 (68%) estimaient que le meilleur remède contre la lombalgie était le repos, alors qu’elles sont désormais 45% à le penser. Ce chiffre montre toutefois qu’il est nécessaire de poursuivre la lutte contre les idées reçues et les mauvais réflexes en cas de ma de dos et parmi eux, l’arrêt des activités quotidiennes et professionnelles.
En effet, seuls 37% des Français sont convaincus qu’en cas de mal de dos, il faut continuer à la fois ses activités quotidiennes et ses activités professionnelles. Près d’un tiers (30%) d’entre eux pense d’ailleurs qu’il faut mieux arrêter ces deux activités, un chiffre qui monte à 43% chez les 18-34 ans.
Or le maintien des activités physiques et professionnelles, adaptées si nécessaire, fait partie du traitement, comme l’ont récemment rappelé les dernières recommandations HAS. Du reste, 77% des Français se déclarent d’accord avec le fait qu’il vaut mieux continuer sa vie normalement lorsqu’on a mal au dos. Une opinion que l’Assurance Maladie et ses partenaires souhaitent transformer en comportement vertueux de prévention.
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Source : Communiqué de presse Ameli.fr