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A partir du 15 janvier 2020, le paracétamol et certains anti-inflammatoires ne seront plus en accès direct dans les rayons des pharmacies. Ils resteront vendus sans ordonnance, mais il faudra les demander au pharmacien. Avec cette décision, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) espère limiter une automédication qui peut s’avérer parfois dangereuse.

L’utilité de ces médicaments n’est pas remise en cause, cependant une utilisation inadaptée peut entraîner des risques pour la santé. Rappelons que le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie et même dans certains cas de surdosage, conduire à des greffes du foie (1ère  cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France). Les AINS sont notamment susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du début du 6ème  mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée).

Cette décision a été annoncée par l’ANSM dans l’objectif de  « renforcer le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent disposer [de ses médicaments] sans ordonnance […] afin de favoriser [leur] bon usage ». Par ailleurs, un message devrait apparaître dans les prochains mois sur les boites de médicaments contenant du paracétamol « afin d’alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage ».

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