Le panorama 2014 des risques professionnels en santé sur les chiffres 2014 de la MACSF vient de sortir. Voilà ce qu’il faut en retenir pour les professions de stomatologue et de chirurgien-dentiste.
Sur les 553 stomatologues et chirurgiens maxillo- faciaux sociétaires de la MASCF, le taux de sinistralité s’élève à 13,9% en activité libéral. 67 déclarations ont donc été adressées :– 4 en chirurgie maxillo-faciale : paralysie post-opératoire suite à chirurgie temporo maxillaire bilatérale pour dysmorphose majeure, hypoesthésie labio mentonnière en postopératoire et extraction de la 37 sans en avoir informé la patiente, oubli de compresse lors d’une intervention pour carcinome épidermoïde de la lèvre et cicatrisation inesthétique avec fuite salivaire après exérèse d’un kyste mucoïde labial droit étendu.– 37 pour actes de chirurgie-dentaire dont 9 pour mise en cause du diagnostic et/ou du suivi thérapeutique et erreur d’extraction, 4 complications pour lésions sur dents autres que celles traitées, 17 en conséquences d’anesthésie et suites d’extraction et 7 complications diverses suites à des soins dentaires.– 11 litiges prothétiques – 8 litiges en implantologie– 4 litiges en orthodontie
– 664 litiges prothétiques dont 115 sur prothèses adjointes , 483 sur prothèses conjointes (couronne, bridge, inlay, inlay) et 66 sur prothèses mixtes – 114 fractures d’instruments endo canalaires – 44 faux canaux et perforations radiculaires – 12 dépassements réalisés lors d’obturation canalaire – 58 contestations portant sur la qualité de soins conservateurs – 13 infections ou complications médicales générales, alléguées consécutives à de soins conservateurs
– 3 suspicions d’allergie
– 34 conséquences d’anesthésie et suites d’extractions : 50% des déclarations concernent des sections nerveuses avec paresthésies ou hypoesthésies installées après extractions de dents de sagesse ou molaires mandibulaires.– 15 luxations, fractures coronaires ou radiculaires, descellements prothétiques, coups de fraise, qui impactent une autre dent que la dent soignée, et hors objet du soin principal (essentiellement lors d’avulsions)– 22 effractions et lésions du sinus maxillaire– 42 mises en cause du plan de traitement retenu en orthodontie– 12 problèmes parodontaux ou articulaires, allégués imputables au traitement ODF
– 6 suspicions de mortification, d’apparition de caries, de déminéralisations ou de lésions coronaires, de mobilisation d’un implant (orthodontie)– 5 récidives en orthodontie– 10 coupures tissulaires– 3 brûlures tissulaires– 6 ingestions diverses– 2 recherches de responsabilité consécutive à un décès– 27 Péri implantites, absence ou défaut d’ostéo-intégration– 17 Douleurs intenses durables, autres complications (implantologie)– 29 insuffisances d’indication ; erreurs d’axe ou de longueur de travail lors de la pose (implantologie)– 15 CBS, sinusite, implant migré dans sinus (implantologie)– 14 lésions nerveuses avec perte de sensibilité ou paresthésie (implantologie)– 28 restaurations fixes (couronne unitaire ou bridge) présentant une inadaptation sur l’implant ostéo-intégré, contestation de l’aspect esthétique– 26 déclarations pour inadaptation des prothèses amovibles transvissées sur implants ou sur attachements implanto portés– 10 Descellements itératifs, dévissage de vis implantaire, de connexion– 51 mises en cause mixtes, à la fois sur la phase chirurgicale et sur la réalisation prothétique
– 22 sinistres matériels– 124 dossiers sans aucune suite actuellementCes chiffres sont extraits du rapport annuel de la MACSF « Panorama de risques professionnels en santé édition 2014« .