À la suite du décès tragique d’une patiente de 68 ans après une opération dentaire complexe, deux dentistes de Gironde, font face à des accusations de « non-assistance à personne en danger » et « homicide involontaire ».
Le 3 juillet 2023, une opération dentaire a eu lieu dans un cabinet de Gironde, menant au décès de Florence T., une patiente de 68 ans, vivant en Guadeloupe. La complexité de l’opération, comprenant l’extraction d’implants et le comblement osseux pour un montant de 35 000 euros, aurait précipité un arrêt cardiorespiratoire. Les premières mesures de réanimation auraient été tardivement initiées, suscitant de sérieuses interrogations sur la réactivité des professionnels présents.
Deux praticiens, dont un dentiste britannique auparavant radié à vie au Royaume-Uni pour des pratiques douteuses, sont désormais sous le feu des projecteurs judiciaires. L’autre accusé est la propriétaire du cabinet dentaire où s’est réalisée l’opération. Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par le journal Sud-Ouest, une possible surdose d’anesthésique, notamment de Valium, pourrait avoir contribué à l’issue fatale.
Les enfants de la victime ont porté plainte, suspectant un lien direct entre le décès de leur mère et la gestion de son cas par les praticiens. En réponse, le parquet de Bordeaux a ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire » et « non-assistance à personne en danger ». Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes du décès et évaluer la responsabilité médicale dans cette affaire tragique.
Les deux chirurgiens-dentistes mis en examen ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer et de quitter le territoire national français.
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