Pratique dentaire et impression 3D : enquête sur l’intégration de cette technologie révolutionnaire

L’impression 3D est une technologie révolutionnaire qui offre de nombreuses possibilités dans divers domaines, y compris la dentisterie. Une récente étude a examiné l’usage de cette technologie en pratique dentaire dont voici les résultats.

L’étude, réalisée auprès des membres du panel d’évaluateurs cliniques de l’American Dental Association, a révélé que seulement 17 % des répondants utilisent actuellement une imprimante 3D dans leur pratique. Parmi ceux-ci, la majorité (67 %) ont commencé à l’utiliser il y a moins de deux ans, ce qui démontre que l’adoption de cette technologie est encore à un stade précoce.

Les utilisations les plus courantes de l’impression 3D en dentisterie sont de compléter ou d’améliorer d’autres technologies numériques, de contrôler les flux de travail, d’améliorer l’efficacité, d’utiliser des compétences ou des procédures numériques existantes et de réduire les coûts ou le temps de fabrication. Les avantages les plus souvent cités sont une amélioration de l’efficacité et une réduction des coûts.

L’impression 3D est principalement utilisée pour la fabrication de modèles de diagnostic, de gouttières et de dispositifs occlusaux, ainsi que de guides chirurgicaux. Cependant, l’étude a également révélé certains problèmes liés à cette technologie, notamment des difficultés avec les logiciels utilisés et des échecs d’impression.

Parmi les dentistes n’utilisant pas encore d’imprimante 3D, les raisons les plus souvent évoquées sont la dépendance aux laboratoires dentaires, le coût élevé de l’investissement initial et le manque de bénéfices perçus. Cependant, il est encourageant de constater que 21 % des non-utilisateurs envisagent d’investir dans une imprimante 3D en 2023 et 35 % envisagent de suivre une formation.

Méthodologie : L’enquête Qualtrics a été envoyée aux membres du panel d’évaluateurs cliniques de l’American Dental Association le 14 novembre 2022 et est restée ouverte pendant 2 semaines. Les non-répondants ont reçu un rappel après 1 semaine. Les données ont été analysées de manière descriptive dans la version 9.4 de SAS.