Lors du premier confinement, les chirurgiens-dentistes ont été contraints de fermer leurs cabinets dentaires, faute d’équipements de protection individuelle (EPI). Une aide compensatoire avait été alors décidée par l’Assurance maladie afin de compenser les charges fixes des cabinets. Il était aussi convenu que cette avance, perçue sous la forme d’acomptes en 2020, devrait faire l’objet de régularisation en 2021, au mois le mois.
Ce ne sera finalement pas le cas, car c’est la méthode globalisée pour toutes les professions de santé concernées par le dispositif d’indemnisation de perte d’activité (DIPA) qui a été retenue, à savoir sur l’ensemble de la période (de mai à décembre). Or la plupart des chirurgiens-dentistes ont faire leur maximum pour faire face à des demandes de soins en forte augmentation post-confinement.
« Ces derniers, après avoir assumé pleinement leur rôle de santé publique et géré un nombre d’urgences important, se trouvent aujourd’hui pénalisés d’avoir accepté de soigner plus !!! « s’insurgent les Chirurgiens-dentistes de France (CDF) dans un communiqué de presse. « Cette attitude aussi inéquitable qu’injuste, pénalisera de nombreux praticiens, notamment ceux qui avaient demandé une aide sur la seule période d’inactivité, qui se verront « régularisés » en incluant une ou des périodes pour lesquelles ils n’ont rien demandé.
Les CDF dénoncent cette méthode purement comptable, contraire à l’esprit qui a prévalu lors de la mise en place du DIPA et à la volonté de soutien affiché par le Gouvernement tout au long de la crise sanitaire.
Une régularisation pour verser le solde dû, ou corriger les erreurs déclaratives comme prévu, OUI !
Une régularisation pour récupérer une partie des fonds versés, NON ! »
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous !