REVUE DE PRESSE – Une enquête préliminaire a été lancée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée financière (Junalco) concernant des accusations de surfacturations s’élevant à 3,2 millions d’euros visant des centres dentaires, selon des informations rapportées par le parquet de Paris. Ces allégations, soulevées par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), impliquent la facturation d’actes fictifs et la modification de nomenclature d’actes pour obtenir des remboursements indus. La CPAM de l’Essonne a été la première à déposer plainte début 2020, suivie par d’autres plaintes, totalisant douze actions en justice contre divers centres à travers la France. Une « task force » nationale a été mise en place en juin 2022 pour suivre cette affaire, en collaboration avec l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLCTI). Les investigations, confiées à l’OCLCTI et aux groupes interministériels de recherche de Paris et d’Evry, ont conduit à des perquisitions et au blocage de comptes bancaires. Les plaintes déposées visent des infractions d’escroquerie, de faux et usage de faux, et de fausses déclarations pour obtenir des paiements indus de la part d’organismes de protection sociale. Des procédures conventionnelles ont également été engagées par l’Assurance maladie contre les centres concernés, dans le cadre des nouvelles dispositions légales.
Source : Corse Matin











