L’Ordre vient de communiquer le nombre d’inscriptions qu’il a refusées en 2017. Elles sont au nombre de 67 contre 50 en 2016. Le nombre de refus a augmenté significativement en raison de l’augmentation du nombre de praticiens à diplôme européen qui souhaite exercer en France.
La question du niveau la langue est incontournable car une bonne maîtrise du français est nécessaire pour informer le patient dans les meilleures conditions et obtenir son consentement éclairé.
C’est la raison pour laquelle le législateur européen a rendu obligatoire un test de langue, pour les praticiens dont la langue maternelle n’est pas le français, afin de s’assurer d’un niveau de langue minimal. Ce test est d’ailleurs exigé pour exercer dans chaque pays de l’Union européenne.
Pour information, ce sont les conseils départementaux de l’Ordre qui font passer ces tests de langue, qui viennent d’ailleurs d’être réactualisés par le Conseil national. En pratique, ils prennent la forme d’un entretien, qui se déroule comme un jeu de rôle. A l’issue de ce test, le candidat soit être en mesure de :
- de comprendre les explications du patient pour établir un diagnostic ;
- de se faire comprendre du patient et de lui expliquer les soins qu’il va prodiguer ;
- d’obtenir le consentement éclairé du patient ;
- de comprendre et d’appliquer la CCAM ;
- de communiquer avec les différentes instances professionnelles, ses confrères ou d’autres professionnels de santé.
Si le candidat n’obtient pas une attestation de réussite à ce test, il ne pourra pas être inscrit au tableau. Il sera invité à compléter sa formation en français avant de pouvoir à nouveau proposer sa candidature.
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Source : Conseil National de l'Ordre
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