La disparition de Marie-Hélène Audoye, une jeune commerciale en produits pharmaceutiques de 22 ans, a plongé sa famille et les enquêteurs dans le désarroi depuis ce fatidique 21 mai 1991, sur la Côte d’Azur. Malgré les multiples hypothèses envisagées au fil des ans, de l’accident à une possible implication dans un réseau criminel, aucun élément concret n’a permis d’apporter des réponses à ses proches. L’enquête, qui a longtemps piétiné, a été relancée de manière inattendue en 2021, grâce à la découverte fortuite par la mère de Marie-Hélène, Annie Audoye.
Annie a trouvé une dent de lait appartenant à sa fille dans un vieux secrétaire, un indice qui s’est avéré être une révélation cruciale. Cette découverte a permis de rouvrir le dossier qui avait été clôturé en 2013 faute de nouvelles preuves. Grâce à cette dent de lait conservant l’ADN de Marie-Hélène, les enquêteurs ont désormais la possibilité de procéder à une comparaison génétique avec un crâne féminin trouvé en 2012 sur les hauteurs de Vence, dans les Alpes-Maritimes.
Cette avancée offre un nouvel espoir de résoudre le mystère qui entoure la disparition de Marie-Hélène. L’ADN extrait de la dent pourrait enfin fournir les réponses tant attendues par sa famille et révéler ce qui est arrivé à la jeune femme il y a plus de trois décennies. Cette piste, bien que tardive, souligne l’importance de la persévérance et du moindre indice dans les enquêtes de cold cases. L’affaire de Marie-Hélène Audoye, qui a rejoint le pôle des affaires non résolues à Nanterre en 2022, pourrait connaître un tournant décisif, apportant enfin un semblant de paix à sa famille.











