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Val-de-Marne : une secrétaire médicale d’un cabinet dentaire au cœur d’un trafic de stupéfiants

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M., une secrétaire médicale de 34 ans, a été arrêtée le 4 juin à Ivry-sur-Seine pour son implication présumée dans le réseau de livraison de drogue Caliweed. Cette arrestation met en lumière un réseau sophistiqué utilisant des profils inattendus pour des activités illégales.

M., 34 ans, menait une vie apparemment ordinaire en tant que secrétaire médicale à Ivry-sur-Seine. Mais sa routine a basculé lorsqu’elle a été arrêtée par la police le 4 juin, suspectée de jouer un rôle crucial dans le réseau de livraison de drogue Caliweed. Ce réseau, réputé pour sa discrétion et son efficacité, propose des services de livraison de drogue à domicile. Selon Le Parisien, les livreurs de Caliweed, souvent de jeunes femmes attrayantes utilisant des services de transport comme Uber ou se déplaçant à pied, ont réussi à échapper à la vigilance policière grâce à leur profil peu suspect.

L’arrestation de M. et de quatre autres individus a révélé l’existence d’une organisation méthodiquement structurée. D’après les enquêteurs, M. utilisait sa voiture personnelle, une Twingo bleue, pour réapprovisionner plusieurs points de préparation de commandes à travers la région parisienne. Son véhicule était souvent vu en train de charger de gros sacs sur le boulevard MacDonald à Paris. Les livraisons, pouvant dépasser 200 kilogrammes en une seule fois, étaient ensuite acheminées vers des villes comme Pierrelaye ou Massy.

M., décrite par ses proches comme « fragile psychologiquement », « dépressive » et « hypersensible », venait de décrocher un emploi stable dans un cabinet dentaire. Son arrestation sur son lieu de travail suggère qu’elle souhaitait se détourner de cette période sombre. Cependant, durant sa garde à vue, elle a affirmé avoir été contrainte par un homme à travailler pour Caliweed. « À la base, c’était un service payé, puis je suis tombée dans l’engrenage », a-t-elle expliqué. Cette justification n’a pas totalement convaincu les enquêteurs, qui ont intercepté des communications montrant qu’elle semblait davantage motivée par l’argent que par une quelconque contrainte.

Depuis sa première interpellation en février, où 10 000 euros en liquide avaient été saisis, M. aurait accumulé une dette envers le réseau. Une dénonciation anonyme a déclenché une enquête minutieuse le 12 mars, permettant aux policiers de suivre ses activités de près. Les surveillances techniques et physiques ont révélé une routine bien rodée incluant des livraisons matinales, la collecte de sacs volumineux et des trajets réguliers.

Les perquisitions et les interceptions ont confirmé l’ampleur des activités de M. : sur les 180 kg de drogue retrouvés, seuls 6,2 kg étaient des produits comestibles au cannabis, le reste étant de la résine de cannabis. M. affirme qu’elle ne livrait que des space cakes et autres produits comestibles au THC. Les enquêteurs restent sceptiques, considérant ces « gâteaux » comme un nom de code pour des pains de cannabis. L’arrestation du semi-grossiste présumé du boulevard MacDonald, chez qui 90 kg de résine de cannabis ont été découverts, mais aucune pâtisserie, renforce cette hypothèse.

Source : Closer

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