Les chirurgiens-dentistes tunisiens rencontrent depuis plusieurs années maintenant, de grandes difficultés financières. Et les jeunes dentistes sont touchés de plein fouet par le chômage. Le nombre de chômeurs dans la profession serait actuellement de 900 praticiens.
Lors du 5e congrès international, le Dr. Maâter, vice-président du Syndicat des Médecins Dentistes de Libre Pratique, a fait part de ses vives inquiétudes, en qualifiant de “catastrophique” la situation du secteur. Elle s’expliquerait en partie, par le doublement du nombredes diplômés de la faculté de médecine dentaire de Monastir, qui est passé de 150 (durant les sept dernières années) à 300 diplômes actuellement.
Le syndicaliste a par ailleurs qualifié « d’obsolète », le cadre légal de la profession de dentiste conçu en 1967, en affirmant qu’il doit être réexaminé : « Le texte actuel est incapable de suivre les récentes évolutions du métier ». Les cabinets dentaires subiraient en effet, de lourdes charges fiscales au moment de leur création.
Parallèlement, l’accès aux soins dentaires serait devenu difficile pour les tunisiens, en raison d’une prise en charge par la caisse nationale d’assurance maladie qu’à hauteur de 50% des frais pour cette spécialité.
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